La Coordination des prisonniers en lutte dans l’Espagne de l’après-Franco
Après la mort de Franco, le 20 novembre 1975 dans son lit d’hôpital, la « démocratisation » du régime dictatorial n’a pas été octroyée gentiment par le pouvoir, mais imposée par la base grâce à une multitude de mouvements revendicatifs, à commencer par des grèves sauvages organisées par des assemblées qui vont imaginer leur propre démocratie. L’amnistie, par exemple, n’a été obtenue en octobre 1977 qu’après de nombreuses manifestations de rue, avec des affrontements permanents avec les forces de l’ordre ayant provoqué de nombreux morts. La Coordination des prisonniers en lutte (COPEL) est née de la mobilisation spontanée et auto-organisée des prisonniers de droit commun qui ont revendiqué l’amnistie pour les prisonniers politiques aussi.
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