Syndicalisme
Réfléchir, lutter, gagner
Solidaires a officiellement 25 ans. Notre histoire antérieure à cette création plonge ses racines dans le syndicalisme français du XXe siècle. Nous sommes issu∙es de choix forts d’autonomies, de luttes, de volonté d’agir de façon décloisonnée, interprofessionnelle, en plaçant toujours notre position de travailleuses et de travailleurs au centre.
Extrême-droite
Un autre Le Pen
En 2020 puis en 2022, Sylvain Boulouque a publié deux recueils de textes consacrés à Julien Le Pen, un militant syndicaliste et libertaire de l’entre deux guerre. Le premier, Julien Le Pen, un lutteur syndicaliste et libertaire (Lyon, ACL, 2000, 370 pages, 18 €) reprend l’ensemble de la carrière militante de ce militant alors que le deuxième, Le Pen, Le Peuple (Paris, Atlande, 2022, 250 pages, 15 €) se concentre sur les articles publiés par le quotidien de la CGT, qui laissait alors la part belle aux syndicalistes libertaires. Ce deuxième volume cherche aussi à rappeler que l’expression « Peuple » n’est pas un gros mot, mais s’inscrit dans l’héritage de la CGT des grandes heures du syndicalisme. Derrière, ces deux volumes il s’agit de restituée les débats d’une époque oubliée.
Féminisme
25 repères chronologiques
La présente chronologie ne prétend pas reprendre toutes les dates ou périodes qui ont marqué la vie de Solidaires depuis 25 ans. D’ailleurs, elle débute bien avant 1998, pour fournir les éléments de compréhension de notre histoire, qui est plurielle.
Histoire
Le SNJ, la déontologie au cœur
Le Syndicat national des journalistes est la composante la plus ancienne de l’Union syndicale Solidaires. Plus d’un siècle, marqué une défense intransigeante des droits des journalistes et de la liberté de la presse. C’est aussi l’occasion de rappeler l’engagement du SNJ contre plusieurs lois ou projet de loi liberticides. L’activité internationale du syndicat est également rappelé ainsi que, bien entendu, sa place au sein de l’Union syndicale Solidaires.
Logements
La nouvelle question foncière urbaine
Les Dialogues Critiques partent du constat que sur bien des sujets, les mouvements sociaux et citoyen·nes sont traversé·es par de vives controverses et divergences stratégiques. La grande technicité de certains sujets et la fragmentation des réseaux de mobilisation rendent parfois difficile l’élaboration d’espaces de confrontation des différents points de vue et stratégies à mettre en œuvre pour aller vers plus de justice sociale et environnementale. Partant de ce constat, l’AITEC a souhaité ouvrir des espaces de débats contradictoires pour donner la voix à différent·es acteur·ices et confronter différentes formes de savoirs (experts, militants, citoyens, etc.). [En espérant] que ces lieux de « dialogues critiques » pourront permettre de construire sur les dissensus et dépasser les blocages pour entrevoir des pistes d’actions nouvelles.
Travail
Réfléchir, lutter, gagner
Solidaires a officiellement 25 ans. Notre histoire antérieure à cette création plonge ses racines dans le syndicalisme français du XXe siècle. Nous sommes issu∙es de choix forts d’autonomies, de luttes, de volonté d’agir de façon décloisonnée, interprofessionnelle, en plaçant toujours notre position de travailleuses et de travailleurs au centre.
Ecologie
Un syndicat ferroviaire contre le Lyon/Turin
La fédération des syndicats SUD-Rail porte, depuis plusieurs années, une analyse de classe concernant le mégaprojet du Lyon-Turin ; un chantier qui concerne plus le secteur du bâtiment que celui du ferroviaire. Le capitalisme a développé un système de production basé sur la recherche infinie de plus-value, qui n’a que peu faire de la pérennité et de la destruction des écosystèmes. Le Lyon-Turin est emblématique de cette économie de libre-échange qui met en concurrence non seulement les marchandises, mais surtout les travailleuses et travailleurs et leurs systèmes sociaux. Avant de revenir sur l’intégration des questions écologiques dans nos réflexions syndicales, il ne faut pas oublier les conflits entre le service public ferroviaire et les intérêts privés. Le Lyon-Turin est un projet contre les cheminotes et cheminots et le service public ferroviaire !
International
25 repères chronologiques
La présente chronologie ne prétend pas reprendre toutes les dates ou périodes qui ont marqué la vie de Solidaires depuis 25 ans. D’ailleurs, elle débute bien avant 1998, pour fournir les éléments de compréhension de notre histoire, qui est plurielle.
Libertés
Réfléchir, lutter, gagner
Solidaires a officiellement 25 ans. Notre histoire antérieure à cette création plonge ses racines dans le syndicalisme français du XXe siècle. Nous sommes issu∙es de choix forts d’autonomies, de luttes, de volonté d’agir de façon décloisonnée, interprofessionnelle, en plaçant toujours notre position de travailleuses et de travailleurs au centre.
Racisme
25 repères chronologiques
La présente chronologie ne prétend pas reprendre toutes les dates ou périodes qui ont marqué la vie de Solidaires depuis 25 ans. D’ailleurs, elle débute bien avant 1998, pour fournir les éléments de compréhension de notre histoire, qui est plurielle.
Sport
Jeux olympiques, territoires et populations : une histoire syndicale
Depuis 2021, Solidaires Seine-Saint-Denis s’associe au travail de Saccage 2024 et d’autres collectifs, contre l’impact des JOP sur nos vies et nos territoires. Mais c’est bien aussi et en tant que syndicat que nous nous investissons. En effet, les JOP vont demander une mobilisation sans précédent des travailleurs et travailleuses.
Outre l’Union départementale Solidaires Seine-Saint-Denis, sont signataires du manifeste du collectif Saccage 2024 : Collectif citoyen Notre parc n’est pas à vendre, Collectif de défense des Jardins ouvriers d’Aubervilliers, Collectif Pleyel à venir, Fédération des conseils de parents d’élèves Pleyel – Anatole France, Collectif pour la défense et l’extension du parc Georges Valbon à La Courneuve, Collectif pour le Triangle de Gonesse, Collectif Nout, Comité de vigilance JO 2024 St Denis, Non aux JO 2024 à Paris, Brigades de solidarité populaire Pantin-Aubervilliers, Cahier citoyen de Plaine Commune, Désobéissance écolo Paris, Extinction rebellion Pantin et alentours, Ligue des droits de l’homme Saint-Denis Plaine Commune, Youth for climate Île-de-France, Mouvement national de lutte pour l’environnement 93 Nord Est Parisien.
Vidéo
Un documentaire de Lucile Nabonnand et Etienne Simon (mars 2011).
Lors de la crise économique et financière de 1999-2001, de nombreuses usines ont été récupérées à Buenos Aires par leurs ouvrier-e-s, tandis que les patron-ne-s les fermaient les unes après les autres. Ce mouvement est né d’une nécessité de survie dans un contexte social particulièrement difficile, mais qui perdure depuis vingt ans comme une réponse prolétaire actuelle à la fermeture d’un lieu de travail. En allant rencontrer ces travailleur-se-s, nous voulions porter un regard sur la récupération et l’autogestion comme facteurs d’émancipation pour les femmes dans une société globalement misogyne. L’Argentine est un pays de réputation machiste, réputation qui d’après les organismes argentins de défense des droits des femmes relève d’une âpre réalité dans le monde du travail. La question sous-tendue par notre documentaire est de savoir si une organisation du travail plus solidaire, collective, autogérée amène aussi à un autre regard sur le travail féminin. D’un point de vue plus symbolique il pose ces deux questions : les choix d’organisation du travail transforment-ils les relations sociales et ces changements ont-ils une incidence sur le statut et la vie des femmes ?
Voir la bande-annonce : youtube.co/watch?v=k0ZLppOe2M4
Voir les Utopiques – numéro 10 (Sur les chemins de l’émancipation, l’autogestion)
Lucile Nabonnand est vidéaste et photographe indépendante à Nancy (lulna.blogspot.com), Etienne Simon est enseignant en Histoire-Géographie et militant syndical au sein de Solidaires. Leur départ en 2009 à Buenos Aires résulte d’une volonté commune de vivre in situ des expériences alternatives d’auto-organisation (politiques, féministes, professionnelles…) dont l’Amérique latine était devenue cheffe de file (assemblées de quartiers, collectifs piqueteros, entreprises récupérées, collectifs de femmes…). Au-delà, il s’agit par le biais du documentaire de relayer ces expérimentations et d’en permettre l’analyse et/ou l’application à d’autres femmes et hommes.